Parmi les contes, on peut être complètement perdu lorsque le moment vient d’en choisir un pour son enfant.
On peut déjà faire un tri sur la saison (« La moufle », c’est certainement mieux en hiver qu’en plein été)…
Les goûts de nos enfants aussi, bien entendu…
Mais il faut aussi, et surtout, tenir compte de l’âge de notre public. Parce qu’un enfant n’est pas forcément apte à entendre certains contes, trop durs, trop sombres pour eux, ou avec des valeurs qu’ils ne sont pas encore assez mûrs pour intégrer…

 Vers 3 ans
– les histoires doivent être très simples

– les contes qui ont trait à la nature ont beaucoup de succès,

– ainsi que les histoires à poursuite (comme « La moufle », « Le gros navet ») : ordre et répétitions plaisent énormément aux enfants, qui se répètent inlassablement les formulettes !

 A partir de 4 ans
– Les histoires se compliquent un peu,

– on peut introduire la figure d’un « méchant », comme le loup par exemple

– la nature est toujours un cadre idéal, avec végétaux et animaux

 Vers 5 ans
– Les histoires se complexifient encore, avec plus de détails dans les péripéties,

– Les protagonistes ont souvent une mission à accomplir, avec des difficultés qui se dressent devant eux

 À 6 ans
A l’âge où ils changent de dentition, les petits quittent la prime enfance pour entrer dans « l’âge de raison », une période plus consciente… C’est un moment qui peut être difficile pour les enfants. On peut donc leur proposer des contes dans lesquels le héros rencontre des situations difficiles, la souffrance, la peine, la douleur…